Les commentaires spam sur WordPress sont une véritable plaie pour tout administrateur de site web.
Ils encombrent la base de données, ralentissent les performances du site, polluent les espaces de discussion et nuisent à la crédibilité de la plateforme. Il existe heureusement des solutions simples pour préserver la qualité des contenus et l’image de la marque.
Une gestion rigoureuse, un rempart contre l’invasion des spams
Les commentaires indésirables sont souvent générés par des robots automatisés. Leur objectif : insérer des liens douteux pour manipuler les moteurs de recherche ou pour nuire au bon fonctionnement du site.
Pour s’en protéger, WordPress intègre plusieurs paramètres natifs dans son menu « Discussion ». Plusieurs options sont proposées :
- désactiver les commentaires sur les anciens articles ;
- imposer l’identification des utilisateurs ;
- activer la modération manuelle avant publication.
Des filtres peuvent également être appliqués pour bloquer les messages contenant trop de liens ou certains mots ou expressions-clés.
Le recours à un plugin anti-spam reste toutefois l’alternative la plus efficace. Des outils comme Akismet, très populaire, ou WP Armour, plus léger et basé sur un système de piège invisible pour les robots, permettent de filtrer automatiquement les contenus suspects avant même qu’ils ne s’affichent dans l’interface d’administration.
Certains compléments ajoutent un reCAPTCHA, une validation visuelle (reconstitution d’un puzzle, sélection d’images, saisie d’un code…) empêchant les bots de publier. Bien que parfois contraignant pour les utilisateurs sur mobile, ce système reste dissuasif pour la majorité des spams automatisés.
L’installation d’outils dédiés pour renforcer la sécurité
Il est possible d’aller plus loin sur la sécurité du CMS WordPress, en intégrant un pare-feu applicatif comme Sucuri ou Cloudflare. Son rôle consiste à bloquer les requêtes malveillantes avant qu’elles n’atteignent le site. Ces solutions protègent aussi bien les formulaires que les tentatives d’injection de contenu nuisible. De plus, elles permettent, comme le plugin Wordfence, un contrôle précis sur les adresses IP, voire sur des zones géographiques entières, facilitant l’exclusion de sources problématiques.
Autre alternative : se tourner vers des systèmes de commentaires tiers, comme Disqus, qui remplacent totalement le module de discussion natif de WordPress. Ce type de plateforme inclut nativement des filtres puissants et des options de modération avancées, tout en enrichissant l’interaction grâce à des fonctionnalités communautaires ou de monétisation.
Outre la combinaison des bons paramétrages et des outils adaptés, une stratégie anti-spam réussie impose une veille constante. En effet, la marque ne peut pas se passer des interactions avec son public via ce canal. La démarche ne doit donc pas avoir pour but de supprimer totalement les commentaires, mais d’instaurer et de garder un espace d’échanges sains et constructifs tout comme les avis clients.
